jeudi 25 mars 2010

Tant de navires...


Journée Internationale à la Memoire des victime
de l' Esclavage et de la Traite Transatlantique.


Ô pur soleil repoussé,

serti sous l’arc des tropiques ;

Ô lune ronde et limpide

sur le sommeil des singes

Tant de navires, tant de navires !

Tant de noirs, tant de noirs !


Et cette lueur fulgurante de la canne à sucre !

Cet fouet, celui du négrier !

Cette pierre de sang et de lamentations,

ces veines et ces yeux entr’ouverts,

et ces soleils couchants sur la fabriques,

et cette voix énorme, puissante

qui déchire la silence.

Tant de navires, tant de navires,

et tant de noirs !


« La ballade des deux grands-pères «

Nicolas Guillen

Cuba




mercredi 24 mars 2010

Angola



Cuito Cuanavale

La victoire des peubles Africains sur la brutalité de l'Apartheid
Sud.Africain en Angola
Mars 1988

La dimension épique, humaine de longue haleine
internationaliste.
La fierte, la puissance d'un continent héroïque













dimanche 21 mars 2010

Printemps des Poètes




Dans le puits de la nits
la peau en eau se transforme,
l''homme esseulé dialogue
avec ses fantômes,
avec ses os et avec song sang
( Toute la souffrance des autres
- lampadaires hallucinés -
la nuits l'accroche à sa poitrine. )

Imperturbable,
la vie poursuit sa danse.

" Nocturne de décembre "
( Extraits )
Serafina Nuñez













Lam
la nuit posséde un charme primitif
et le vent nous apporte une agréable odeur de fumier.
Tes démons ne veulent pas dormir
et sont aux aguets entre la lumiére bleue
et les sauges du patio.

" Lam "
( Extraits )
Gilberto Seik














Je respire encore l'écurne de la mer qu'ils me firent traverser.

De la nuit, je ne peux me souvenir.
Ni même cet océan ne pourrait s'en souvenir.
Mais je n'oublie pas le premier pélican que j'aperçus.
Les nuages, hauts, comme d'innocents témoins oculaires.
Peut-étre n'ai-je pas oublié mon rivage perdu ni ma
langue ancestrale.
Ils m'ont laissée ici et c'est ici que j'ai vécu.
Et puisque j'ai travaillé comme une bête,
c'est ici que je suis née, une nouvelle fois.
A combien d'épopées mandigues au-je tenté de recourir.

" Femme noire "
( Extrits )
Nancy Morejon










Le plus belle qu'aucun homme ait jamais vue
Colomb

La Jeanne de Colomb était une montagne sauvage
une flambée de bonté
et une carrière couverte de lianes.

" La Hache de miel "
( Extraits n° 19 )
Efrain Rodriguez Santana


























tout sent le linge pourri sur les étagères
et il se passe rien aucun astre nr bouge
quand je fais sauter le dernier bouton de ma chemise
quand tu te déchausses
et cambrure gracieuse de ton pied m'émeut.

" Qu'avons-nous fait de nous "
( Extraits )
Angel Escobar





samedi 20 mars 2010

Sous tous les cieux

La Francophonie

201 millios de personnes utilisent le français
comme langue principale.


Aujourd' hui, tout le monde s'accorde sur l'indispensable
nécessite d'un dialogue responsable et fructueux

entre les civilisations, le respect de la diversite
des cultures




Une vision lumineuse et chargée d'espoir







vendredi 19 mars 2010

Osain

Osain

Suis - moi dans les airs
en bicyclette,
la police n' y connaît rien en astronomie



il y a des vêtements inhabites dans les arbres de la forêt


Merci, car le bruits de ces mers où je suis né m' accompagnent






bicyclette astronomie

samedi 13 mars 2010

Extraits

Franchir la frontiére
( Extraits )

III
Il n'a plus peur
d'être pour ou contre
le ridicule et la bêtise
la suspicion ou le risque.
Il est délibré de la peur.
Dansons dans la maison de la toupie.

( Gilberto Seik )


En mémoire de
Jean Ferrat
Ecrivain, musicien, chanteur. Français
26 XII 1930 - 13 III 2010






lundi 8 mars 2010

Les Femmes

...notre façon
de faire savoir à quel point des moments,
des êtres si petitis, nous les rendons si grands.

"Sur le poète, l'amour, la poésie "
Georgina Herrera




Poésie, et Réalité

UN LIEU OÙ S'ASSEMBLENT MYTHOLOGIE, POÉSIE, ET RÉALITÉ

LA HAVANE

Tout à coup, la variété des formes et des tonalités est aveuglante : lumière, arbres, couleurs, lampadaires, locomotives à vapeur, édifices emblématiques, femmes et hommes. La vie d'une société où Spartacus renaît jour après jour, année après année.

Dans cet archipel caraïbe, au caractère mythique, aux cieux prophétiques : Cuba.

Pour comprendre sa résistance, laissons de côté les stéréotypes, la logique cartésienne, et même la métaphysique.

Ne nous trompons pas, ses racines naturelles ne se résument pas aux idées reçues : sucre, tabac, rumba et rhum. Les racines naturelles de ce peuple plongent dans un rêve collectif des vivants et des morts, rêve d'échapper à la malédiction d'un destin annexionniste au profit de son puissant voisin du nord.

Cuba est une élégie au Spartacus du XXI ème siècle.