samedi 28 mai 2011

Gil Scott - Heron. Créateur de génie

The Revolution Will no be Televised.





Premiere version de «The revolution will not be televised», de l'album «Small Talk at 125th and Lenox», en 1970.

Seconde version de «The revolution will not be televised», de l'album «Pieces of a Man», en 1971.

Gil Scott-Heron a 19 ans quand il écrit son morceau le plus célèbre. «The revolution will not be televised» est une satire politique, une critique des médias de masse, dont l'humour féroce se réfère à la culture populaire de la fin des années 1960, des slogans publicitaires aux stars de cinéma, en passant par les émissions de télévision. Si certains noms n'évoquent plus grand chose aujourd'hui (ils sont expliqués ici), le morceau n'a pas perdu de sa vivacité, ni de sa douce colère. «The revolution will not be televised» a connu deux versions. La première, accompagnée de congas, figure sur son premier opus «Small Talk at 125th and Lenox» (1970). Sur la seconde, sur son album suivant, le magnifique «Pieces of a Man» (1971), les mots du poète sont soutenus par la basse entêtante de Ron Carter répondant à la flute narquoise et virevoltante d'Hubert Laws






«Rivers of My Fathers», de l'album «Winter in America», en 1974.


Après «Free Will» en 1972, il sort «Winter in America» en 1974, premier album cosigné avec son partenaire de toujours, Brian Jackson. «The First Minute of a New Day» (1975), «From South Africa to South Carolina» (1976), font partis de ses plus grands succès commerciaux, avec notamment son célèbre «Johannesburg», consacré l’apartheid. Engagé comme tout poète, il a évoqué au fil des mots la condition des noirs, les racines africaines, la violence dans les rues comme celle des guerres, l'écologie et le nucléaire...










On le croyait revenu d'entre les morts. Au printemps 2010, Gil Scott-Heron renaissait, avec son premier disque en 16 ans, «I'm new here». Nouveau peut-être, mais «je ne suis pas devenu quelqu'un de différent», annonçait-il dès le premier vers. Il reprenait dans sa chanson suivante le «Me and the devil» de Robert Johnson.










Le poète et jazzman s'est éteint vendredi, 26 /05 / 2011

Il avait 62 ans.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire