mercredi 29 juin 2011

Carlos Acosta, un danseur cubain

Mondialisé

Carlos Acosta a terminé ses études à l´École Nationale de ballet en 1991. Il fut considéré comme l’un des meilleurs élèves de tous les temps par ses professeurs. L’ascension de sa carrière fut particulièrement impressionnante. Il remporta des prix en Suisse, en France, en Pologne, en Italie et aux États-Unis. En 2003, le cercle des critiques britanniques lui a même accordé le prix du meilleur danseur d’Angleterre.






Comment s’est passé ton initiation à la danse ?
Est-ce que ta famille t’a influencé dans l’étude du ballet classique ?
À l’âge de neuf ans, je dansais le break-danse dans la rue avec mes amis.


Mon rêve était de devenir joueur de football mais mon père a insisté pour m’inscrire à l’école de Ballet (suite à une suggestion d’une voisine). Il disait aimer le ballet mais son objectif, en m’inscrivant dans cette école, était de m’éloigner des gangs de rues et de la délinquance.

J’ai commencé par adhérer à l’école « L et 19 » dans le Vedado plutôt à reculons. J’ai vite été expulsé et transféré à l’académie de Villa Clara d’abord puis celle de Pinard del Rio ensuite. C’est dans cette dernière que j’ai pris goût au ballet. Mes professeurs m’ont fait persévérer dans ma technique. Quand je suis retourné à La Havane pour passer l’examen final, j’étais un tout autre garçon. J’ai même obtenu la plus haute note.

Qu’est ce que ça représente pour toi le fait de faire partie du Ballet National cubain ? Comment te sens-tu parmi les meilleurs danseurs de l’Île ?

J’admire mon pays. Je suis fier d’être Cubain. Je suis prêt à beaucoup de choses pour promouvoir la culture cubaine. Mon pays m’a amplement remercié en me nommant premier danseur du Ballet National. C’est la plus haute distinction de cette discipline et c’est une fierté d’y être arrivé en étant passé par l’école cubaine de ballet.

À l’étranger, La Havane me manque beaucoup. C’est en pensant à mon pays durant un voyage à Londres que j’ai eu l’idée du ballet Tocororo qui raconte, d’une certaine façon, l’histoire de ma vie : un enfant de la campagne cubaine se fait convaincre par son père de partir en ville. Il s’extasie alors devant les splendeurs de la grande ville, rencontre ses premiers amours mais reste confronté à un problème récurrent d’intégration.

Créer à partir de souvenirs est un processus très motivant. C’est pour cette raison que j’ai développé ce spectacle et que je le produis également ici.

« Le plus important pour un être humain est de s’épanouir dans ce qu’il est. »Carlos Acosta

[…]






Tu as réussi à devenir le premier danseur de l’American Ballet Theatre de New York et du Royal Ballet londonien. Comment as-tu fait ?

La sélection a été rude. Je dansais pour le Houston Ballet mais j’étais toujours à la recherche de nouveaux défis. C’est ici que j’ai pu m’entretenir avec Kevin, directeur de l’American Ballet Theatre de New York. Je lui ai parlé de mon souhait d’intégrer sa compagnie tout en gardant la possibilité de danser avec le Houston Ballet. La proposition ne l’a pas intéressé. J’étais vraiment déçu.

Mais je ne suis pas une personne qui se décourage facilement. J’ai donc cherché d’autres opportunités avec le Royal Ballet de Londres. J’y suis resté cinq années avant de rencontrer de nouveau Kevin à Saint-Pétersbourg alors que je dansais avec le Ballet Kirov. Après m’avoir vu sur scène, il est revenu sur sa précédente décision et m’invita dans sa troupe. C’est pourquoi je danse toujours aujourd’hui avec l’American Ballet Theatre.

Tes contrats à l’étranger t’empêchent de te produire souvent sur les scènes cubaines. J’imagine que cela doit t’offrir d’agréables sensations quand tu as la possibilité de danser à La Havane ?

C’est toujours agréable de retrouver son pays, son public originel, les personnes qui t’ont vu grandir. Une des choses que je regrette le plus est le fait que ma famille ne puisse pas partager mon succès. C’est pour cette raison que je suis pleinement heureux quand je rentre à La Havane.

Cuba est le seul endroit où je ne suis pas considéré comme un étranger. J’aime retourner dans mon quartier, sentir ses odeurs… Le plus important pour un être humain est de s’épanouir dans ce qu’il est.

[…]









À ton avis, quelle fut ta plus grande contribution à ton art ces dernières années ?

Je crois que j’ai réussi à donner une touche singulière d’humanité à mon interprétation. Je n’essaye pas d’imiter les personnages mais de les vivre pleinement. Aussi, grâce à mes origines caribéennes, je peux interpréter toutes sortes de rôles.

Dans quel état se trouve la danse classique aujourd’hui ?

À mon avis, il manque de chorégraphes originaux : les Ashton ou MacMillan de notre époque n’ont pas réussi à trouver les chorégraphies capables de révéler un message profond aux spectateurs. Non, la danse classique n’est plus dans la splendeur qu’elle était dans les années 70.




Publié dans Opus Habana, septembre 2004

Karín Morejón Nellar

mardi 28 juin 2011

Ceramic installations by Hyunah Kim

Instable


Mon travail porte sur les expériences de mon voyage à traves de la vie.
Je ne représente par les actions des gens. Je suis intéressée à esprimer
ce que j' ai ressenti à un moment donné et je veux que le spectateur
ressente ce que j' ai ressenti, ce qui est empathie.












[..]
la perception de mon identite est devenu important pour moi.
[...]





l' emotion



Cité internationale des Arts Paris
18 rue de l' hôtel de ville 7504 Paris
Du mercredi 15 au jeudi 30 juin 2011
Entrée livre - de 14h00 à 19h00
Contact :
bonayaa@gmail.com







lundi 27 juin 2011

à l' origine de FUKUSHIMA.

Je te verrai dans mes rêves











Photo, Francisco Rivero


HIROSHIMA...à la vie a la mort.


Plus prés de nous FUKUSHIMA.




Pour qu' on se souvienne.





Hiroshima






Hiroshima






Hiroshima










L' homme qui marche prend de risques


Un bel exrcice d' équilibre.

















samedi 25 juin 2011

AUDITIONS

Un exercice de memoire
La mythologie forme une variante






Photo, Francisco Rivero




Un long silence




Une dance qui n' ont laissé sur le sol.
















A Michael










vendredi 24 juin 2011

Minha poesia virou

uma cidade fortificada
sem que eu tivesse
escrito nada...








Santa Florbela, baixai-me.
Santa Clarice, inspirai-me.
Já fiz tudo que sabia:
memorizei toda poesia
do caderno de minha tia.
Treinei até caligrafia
rimando flor com amor
.







Fui pra saleta e levei
lápis, caneta, borracha,
biscoito, pão, maçã
e água

Puxei a mesa,
troquei a cadeira,
fechei a janela,
abri a geladeira.

A televisão, desliguei da tomada
os problemas joguei pela escada
os vizinhos mandei viajar
que é pra ver se eu capto
poesia do ar.

O tempo passou
e tudo vazio
lá fora e aqui dentro

Suspirei, levantei,
ajoelhei e rezei:
pedi proteção
guiando minha mão.
Quando olhei pro papel
me senti um pastel:
tinha uma mancha
de tinta, farelo e formiga








Minha poesia virou
uma cidade fortificada
sem que eu tivesse
escrito nada...





TEMTATIVA

Paula Basto Borges






jeudi 23 juin 2011

O DESAFIO DE LAMPIÃO E SATANÁS

Letra, melodia e interpretação vocal : JOSÉ VIEIRA (SEU ZÉ PEDRO)

Era um cabra lampião
Por nome pilão deitado
Que morreu numa trincheira
Num certo tempo passado
Agora pelo sertão
Anda correndo a visão
Fazendo mal-assombrado









foi quem trouxe a notícia

Que viu lampião chegar

O inferno nesse dia

Faltou pouco pra virar

Acendiou-se o mercado

Morreu tentação queimado

Que até faz pena contar



E morreu pai de candinho

Neto de forrobodó

Cem neto de parafuso

Um cão chamado cotó

E morreu cem nego véio

Que não trabalhava mais

Um cão chamado goteiro

Cunhado do satanás



Palavras não eram ditas

Quando lampião bateu

Um moleque ainda moço

No portão apareceu

- quem é você, cavaleiro?

- menino, eu sou cangaceiro

Lampião arrespondeu


você aqui não entra

Sem dizer quem é primeiro

- menino abre o portãosaiba que eu sou lampião

A sombra do mundo inteiro


- fique fora que eu entro

Eu desejo é conversar

Com o gabinete do centro

- no centroele não te quer

Mas conforme o que disser

Vou levar você pra dentro


Lampião arrespondeu:

-vá depressa e volte logo

Eu quero pouca demora

Se não me der um ingresso

Eu viro tudo às avessa

Toco fogo e vou me embora


- ah! Vigia lá, patrão!

Aqui chegou lampião

Dizendo que quer entrar

E ouvi ele preguntá

Se eu dou ingresso ou não


Satanás arrespondeu:

- vá dizer que vai embora

Já me chega gente ruim

Já ando muito caipora

Eu já estou com bem vontade

De botar mais da metade

Dos que estão aqui pra fora


- lampião é um bandido

Ladrão da honestidade

Eu não tou pra percurá

Sarna para me coçar

Sem haver necessidade





-Ah! Vigia lá, patrão!

A coisa vai se arruinar

Eu sei que ele se dana


Quando não deixa ele entrar

Satanás disse:

- é nada E convide a negada

Vá na loja de ferragem

E tira o que precisar

- e é bom ir avisar

Lá na casa de bazé

Que manda chamar fuxico

Na casa de lucifér


Quando lampião deu fé

Da tropa preta danada

O chefe de batalhão

Gritou de arma na mão

- já taca fogo, negada!

Quando a pipoca comia

Nego rolava no chão

Era faca, pau e pedra

Era o que a mão pegava

Sacudia em lampião


Lampião pulava tanto'ai

Que parecia macaco

Tinha nego nesse meio

Que durante o tiroteio

Brigou tomano tabaco







Lampião pôde pegar

Numa caveira de boi

Sacudiu na testa de um

Ele só fez disse oi

E caiu abrindo os braço

E saiu enchendo as carça

Mas ninguém sabe o que foi


Quando satanás deu fé

Que a tropa tava acabando

Gritou: - correrei meus nego

Que tiverem aí brigando

Lampião foi espiando

Sem achar com quem brigar

E também foi se arretirando...


Houve grande prejuízo

No inferno nesse dia

Se queimou livro de ponto

Se perdeu vinte mil conto

Só ante mercadoria


Satanás então falou:

- da cinza que sai a pisa

Se não houver bom inverno

Nós agora no inferno

Ninguém faz mais uma camisa


Ficou grande nessa vida

A história do lampião

Ninguém sabe pr´onde foi

Ninguém tem mais decisão

No inferno não ficou

No céu também não chegou

Decerto tá no sertão





Memorial da Resistência. Mossoro-Rio Grande do Norte.

mercredi 22 juin 2011

Generation WESTINGHOUSE. Mondain

L' homme dans le temps.

















Une création coup de poing








Voix de la nature
Un dialogue entre le silence.








C' est l' expérience d' une alchimie...
la force des genèses qui portent en eux des forêt
et qui brûlent d' un Feu élémentaire.
Une création sur un fond de paysage Scandinave,
l' art pictural plus que' audacieux.









Changement de regard

La résistance du vivre fait partie de la vie de l' artiste.













On ne peut quand même pas prendre retraite de la vie.



de tout paysage garder intense la transe

du passage


Aime Cesaire

Passage












Cesaire, Picasso & Lam. Um encontro fundador nas ideias.

Acaba de encerrar, em uma das salas do Grand Palais em Paris, uma exposição de um encontro fundador nas ideias.




W. Lam - Le Bruit. 1943. 105 x 84 cm.



Aime Cesaire




Pablo Picasso, Wifredo Lam




Quem são eles, o poeta martinicano Aime Cesaire, o pintor espanhol Pablo Picasso, assim como as obras do pintor cubano Wifredo Lam, que ocupa alta posição dentro das artes plásticas cubana e americana, e diria também, da arte plástica mundial. É só observar qualquer grande revista de arte que se publica hoje me dia em diferentes capitais da Europa, e difícil será que não se encontre, em alguma parte, uma reprodução de alguma obra de Wifredo Lam.



W. Lam




Suas obras podem ser admiradas em quase todas as grandes galerias do mundo.
Esta exposição se aprecia com olhos tão apaixonados, com olhos tão atentos, que se sente o desenvolvimento de nosso processo histórico atual, que reveste os caracteres de um acontecimento excepcional.
É de se notar a importância dos encontros de homens e mulheres chegados ou oriundos em nossa América. Cesaire e Lam são fruto desse encontro humano.


W. Lam



Dizia Lafargue, o genro cubano de Carlos Marx, que levava nas veias o sangue de várias raças de homens que haviam sido escravos. Wifredo Lam – e esse é um de seus timbres de glória – leva, igual a Lafargue, nas veias, o sangue de raças que sofreram no passado a escravidão e a exploração.
Permito-me, assim, referir-me um pouco mais a Wilfredo Lam, que teve uma aprendizagem de uma solidez a toda prova.
As obras nesta exposição dão referência a um período capital deste grande pintor que se situa entre as forças plásticas mais importantes de Cuba, do Continente e do mundo inteiro.






A resistência dos Quilombos

Paris - Franca






Na programação da 7a edição de Brasil em Movimento, no espaço de Cultura Urbana " Confluências ", tivemos a alegria e o prazer de admirar, bem como aprender sobre diferentes temas da vida social e cultural desde grande pais.









Destacaria dois documentarios muitos diferentes no tema, porém com uma base em comum com os Quilombos.
" Até a vista Alcança " de Felipe Calheiros- 20 mn. 2007
O precioso e valioso documentário foca duas associações de Quilombos do Sambaquim e Riachão do Sambaquim, situado no interior do pais.

Em uma reunião dessas associações, ao constatar que apenas duas pessoas de sua comunidade já haviam visto o mar, todos se organizam para fazer uma excursão para conhecer o mar.

Mar este que, por ironia da historia, foi a porta de entrada de seus antepassados quando chegaram a este continente.









Tudo que foi dito anteriormente serve de ponte para o documentário " Invenções democráticas no Quilombo " de David Calderoni e Laura del Rey. 33 mn.-2010.
Outra dimensão de como se enfrenta a injustiça social contemporânea na voz serena e firme de Laura, presidente da associação do Quilombo A Fazenda.

A resistência dos Quilombos tem o assento universal na arte de sobreviver, lutar e vencer fazendo uso da inteligência coletiva e individual.






David Calderoni e Laura




Laura e Francisco Rivero


Tive a oportunidade de falar a Sra. Laura após a projeção do documentário.
Coincidíamos na opinião sobre o inestimável valor da memória para a resistência da ampla e diversa representação de afro descendentes em Nossa América, desde as terra do Sul até o norte deste continente, incluído os países do Caribe.

Bem nos dizem os mais velhos :
O sol não pode sair sem que todos o vejam

lundi 20 juin 2011

Votre champ d' action est tout autre,

Je le sais,
mais je croyais que pour le coeur il n' y pas de fronteire.









Elle ne sort pas.

Tourne autour de son axe, le miroir,

la fenétre, pas a pas entre objet et pensée.



Forme, distance et direccion.