vendredi 25 octobre 2013

FIAC. Rassurante avec son retour à la peinture et à la sculpture












Un océan sépare la France de l'Amérique. À la 40e Fiac, deux belles défendent leur culture à leur manière antinomique. Jeans noirs, écharpe en laine, lunettes mouche, Sophie Marceau, belle et nature en cheveux, ne la jouait même pas casual chic, mercredi matin dès 10 heures pour le vernissage VIP. Son compagnon Christophe Lambert, look bohème et œil de Tarzan, se passionnait pour les accrochages de Kamel Mennour et d'Emmanuel Perrotin, deux ténors français du marché fort inspirés pour cette édition de belle qualité mais sans chocs.

Toute de Dior vêtue, la tanagra de Hollywood, Natalie Portman, a quitté sa première de Thor 2, le monde des ténèbres pour pointer sa jolie frimousse vers 21 h 30. Elle s'est noyée comme une star dans la foule pour foncer chez le plus charmant des galeristes bruxellois, mondain avec pedigree, Xavier Hufkens. Dans son sillage, un certain Benjamin Millepied fasciné par le Tiger de Roni Horn et le flot de peinture de l'Américain Sterling Ruby, chouchou des golden boys de la City comme Fred Jousset (un spray painting aussitôt vendu à une institution). Le mari de ce Black Swan et futur directeur de la danse à l'Opéra de Paris s'intéresse de près aux arts plastiques dans la danse.

Les étrangers, cette cible qui obsède les quelque 180 galeries de la Fiac 2013, étaient bien du rendez-vous. Premier indice, la veille au soir, au dîner des amis du Musée d'art moderne de la Ville de Paris, cru dynamique, cosmopolite et enjoué au sein des collections permanentes. Parmi les 700 invités de Fabrice Hergott, 100 de plus que l'an dernier et au moins dix artistes détendus et volubiles: du Pékinois Zeng Fanzhi et du Cherokee Jimmie Durham, héros du lieu, à Keith Sonnier de Louisiane (chez JGM à la Fiac) ; du Français Kader Attia venu de Berlin pour installer son cabinet dogon cubiste chez Christian Nagel, à Claude Lévêque le Nivernois, poète fidèle à son look de videur (son jouet détourné vendu chez Mennour). Une absence très remarquée, celle du Français Philippe Parreno, épuisé par les quatre semaines de montage intense et le triomphe de son ballet éblouissant au Palais de Tokyo.









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