mercredi 4 décembre 2013

« On tombe dans le panneau... » Exposition de Jin Hyo-seok





              Du 4 décembre 2013 au 7 février 2014

De 09h30 à 18h00
Centre Culturel Coréen
2 avenue d’Iéna
75116 Paris











               Dans le cadre de la série « Regard sur les artistes coréens prometteurs


Courbe, droite, diagonale, horizontale, cercle, rectangle, carré... des lignes et des plans de couleurs primaires sont des éléments constitutifs des œuvres de Jin Hyo-Seok. Il prend appui sur ces figures géométriques, en y appliquant des règles simples – superposition, juxtaposition ou fragmentation – de façon à instaurer un dialogue entre l’œuvre, le spectateur et l’espace. L’utilisation des éléments dits « purement plastiques » et de certains principes rigoureux place son travail dans la lignée de l’Art concret.
L’espace, plus précisément, la manière dont il est perçu est au cœur de la recherche artistique de Jin Hyo-seok. Dans sa démarche, il intègre des procédés de perspective, avec une réflexion sur le rôle du spectateur, tout en se différenciant des pratiques traditionnelles : plutôt que de représenter un volume sur une surface plane, il s’en sert pour révéler la planéité à travers des dispositifs tridimensionnels. Cet intérêt porté à l’espace, l’espace architectural, n’est donc pas sans rapport avec ses matériaux de prédilection : matériaux de construction tels le contreplaqué, le MDF, le plexiglas, l’acier, le ciment...
Dans une série intitulée Composition, Jin expérimente des dispositifs visant à stimuler la perception spatiale du spectateur : l’assemblage de différents parallélépipèdes, formés par accumulation des plans, faisant apparaître une autre figure géométrique selon la position du regard, la mise en « aplat » d’un rectangle plié, replié ou retourné dans un seul et unique plan, jouant sur l’ambiguïté entre la transparence et l’opacité...
Si ces dispositifs sont relativement simples et mettent en jeu des éléments opposés – le volume et le plan ou la face et le dos – sur un support délimité, le fait d’y introduire l’espace réel permet à l’artiste d’élaborer un jeu plus complexe. La flexibilité de l’accrochage mural, l’organisation des éléments tridimensionnels ou modulaires en fonction de l’espace dont on dispose...tous ces « déploiements » spatiaux, mis en œuvre, participent à une lecture bien singulière de l’espace. Le jeu perceptif proposé ici est avant tout optique, entraînant le déplacement du spectateur, et celui-ci tombe nécessairement sur une figure plane grâce à un point de vue qu’il découvre au cours d’une déambulation. D’où l’intitulé de l’exposition.
Né en 1973, à Geoje en Corée du Sud, Jin Hyo-Seok vit et travaille en région parisienne. Après ses études de sculpture en Corée, il poursuit son cursus à l’Université Paris VIII et y obtient un Master 1 d’arts plastiques en 2011. Il a participé à de nombreuses expositions collectives remarquées, (notamment au Musée Moonshin de Changwon en 2012) mais cette exposition au Centre, où il présente toutes ses différentes séries d’œuvres, est sa 1re exposition personnelle.











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